Voitures : comprendre les 6 niveaux d’autonomie des voitures


1 Toutes les voitures autonomes ne sont pas égales. Leur logiciel embarqué de conduite autonome est divisé en 5 catégories pour différencier les capacités de ces voitures autonomes.

Le marché automobile bat son pleinSi l’innovation technologique dans ce domaine se multiplie, notamment avec l’avènement des dashcams pour voiture, l’engouement pour les dashcams pour voiture se multiplie également. Voiture électrique.SecondeMême pour les camionnettes de gros calibre telles que les camionnettes, le Cybertruck de Tesla a été annoncé récemment. Sauf pour les véhicules électriques, Marché des véhicules autonomes s’est également développé progressivement. L’intérêt croissant pour les voitures autonomes soulève de nouvelles questions sur leur fonctionnement, leur efficacité ou leur éthique. De ce fait, la plupart des voitures autonomes actuelles ne déchargent pas totalement le conducteur des tâches qui lui sont habituellement confiées.

Il existe 2 référentiels qui classent le niveau de conduite autonome d’un véhicule selon les critères suivants :

  1. mise à l’échelle par conceptionAgence fédérale américaine NHTSA (Administration nationale de la sécurité routière) pour déterminer le niveau d’assistance à la conduite (de 0 à 4) par le logiciel de conduite autonome du véhicule.
  2. L’échelle conçue par l’OICA en Europe comporte 5 échelles allant de 0 à 5.

selon Ministère des communications NOUS.On peut classer ces systèmes de niveau 0 (pas d’aide à la conduite) au niveau 4 (Le véhicule est conçu pour garantir pleinement que toutes les fonctions de conduite sont cyclées en toute autonomie).à l’échelleOICA (Organisation internationale des constructeurs automobiles), le niveau 3 américain est subdivisé en 2 niveaux différents (3 et 4) pour le système européen, les autres sont relativement communs il semble.

Marché des véhicules autonomes

Le marché du véhicule autonome pourrait représenter environ 515 milliards d’euros d’ici 2035 Selon une étude d’AT Kearney. D’autre part, les constructeurs de voitures autonomes ne devraient capter qu’une partie de la valeur de ce marché à mesure que de nouveaux entrants le rejoignent. Selon AT Kearney, la technologie des voitures sans conducteur, La plupart des grands groupes automobiles sont en difficultésera mis en œuvre par phases au cours des 20 prochaines années et représentera environ 17% de la valeur du marché automobile mondial sur cet horizon.

Mais le rapport d’AT Kearney met en garde :

« L’achat de véhicules autonomes ne représentera que la moitié du gâteau de 515 milliards d’euros promis par l’industrie (…) L’autre consiste en des applications et des services et des systèmes de sécurité active associés »

Autonomie de niveau 0

[embedArticle id= »34499″ align= »right »] C’est le niveau le plus facile à maîtriser et tout est manuel. Dans le cas d’une autonomie de niveau 0, Le conducteur n’a aucune autonomie logiqueIl a le contrôle entier et exclusif des principales fonctions du véhicule (Freinage, direction, accélération et propulsion) à toute heure.Même si le conducteur fait tout lui-même et qu’aucune des principales fonctions n’est automatisée, le conducteur peut toujours avoir Mécanisme d’alerte précocecomme les bips croisés, etc.

⇒ ExempleAssistance de niveau 0 : Radar de recul.

Autonomie niveau 1

S’il faut considérer que le degré d’autonomie du véhicule repose avant tout sur le partage des responsabilités, alors il est important de rappeler Les 3 premiers niveaux d’autonomie ne signifient pas que la voiture est responsable Et ce n’est rien de moins qu’une aide à la conduite ! Sous le niveau d’autonomie 1, le conducteur peut affecter temporairement des tâches de conduite au véhicule, à condition que la voiture ne supporte qu’une seule des deux dimensions (portrait ou paysage) orientation. avec rrégulateur de vitesse adaptatif (régulateur de vitesse adaptatif) Par exemple, le véhicule prend en charge les dimensions verticales –accélérer– Mais laissez le conducteur se positionner dans la voie la plus appropriée (Taille horizontale). Au niveau 1, la responsabilité des opérations est en permanence détenue par des personnes, qui délèguent certaines tâches au système. Qui doit avoir le plein contrôle de la conduite si la situation l’exige.

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⇒ ExempleAssistance de niveau 1 : Régulateur adaptatif

Autonomie niveau 2

Au niveau 2, on peut supposer que le conducteur n’intervient que dans la conduite Mode surveillanceLa fonction Park Assist est un bon exemple de niveau 2, car la voiture gère individuellement tous les paramètres de guidage sous la supervision du conducteur, avec la possibilité pour le conducteur d’intervenir à tout moment pour reprendre le contrôle de la trajectoire. En cas d’accident, il est entièrement responsable de la défaillance du système car il n’a pas prêté suffisamment attention à l’environnement et n’a pas exercé ses fonctions de surveillance.Quoi qu’il en soit, il est important de se rappeler cette La sécurité de l’ensemble du système est indépendante du niveau d’autonomie» explique Guillaume Trehard, ingénieur ADAS chez Akka Technologies et expert sur le sujet. A ce stade, quoi qu’il arrive, le moindre mouvement du conducteur prime sur le mouvement de la voiture. La responsabilité de l’opération incombe en permanence à la personne, qui doit être en mesure de maîtriser totalement la conduite si la situation l’exige.

⇒ Exemple niveau 2 : Aide au stationnement

Cette étape marque la limitation légale actuelle selon laquelle il n’est pas encore possible de transférer la responsabilité à la machine… Même si sa fiabilité est meilleure que la prise de décision humaine.

Autonomie niveau 3

A ce stade, l’humain peut déléguer une partie de son comportement aux 2 dimensions de l’orientation, et réduire sa vigilance, se consacrer brièvement à d’autres tâches. En revanche, il doit pouvoir reprendre le contrôle de la conduite si les conditions l’exigent. Le système de voiture autonome est alors chargé de localiser et de maintenir le véhicule dans sa voie, tout en maintenant une vitesse appropriée à la vitesse des autres voitures et aux conditions de circulation. Un bon exemple de niveau 3 pourrait être la fonction de maintien de voie dans les embouteillages. Vous pouvez lire le journal sans trop prêter attention aux embouteillages. Mais quand ils se sont dissipés, la voiture a demandé le contrôle du conducteur. À ce stade, le niveau de technologie est le même que le niveau 2, mais pendant la phase de conduite autonome, la responsabilité est temporairement transférée au système.

⇒ ExempleAutonomie niveau 3 : Conduite à faible vitesse dans un embouteillage

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Que se passe-t-il si le conducteur n’a pas le contrôle ?

Conscient de cette hypothèse, Guillaume Tréhard (Akka Technologies) a répondu :

« La question est encore trop glissante. Les questions juridiques impliquant les automobilistes, les assureurs et les constructeurs sont si complexes que Si le conducteur ne répond pas, seule la loi peut déterminer le comportement approprié, même s’il doit reprendre le contrôle du véhicule dans le temps imparti. « 

Autonomie niveau 4

Le niveau d’autonomie 4 du véhicule se caractérise par la capacité de la voiture à prendre le pas sur l’homme dans un certain nombre de situations précises. L’autonomie de niveau 4 est quasi totale dans le cadre de certaines fonctionnalités comme le voiturier. Dans ces cas, Le système prend en charge indépendamment toutes les fonctions Le conducteur n’a même pas besoin d’être présent et d’assumer la responsabilité de la manœuvre.

En revanche, c’est toujours le conducteur qui active et désactive les systèmes d’assistance.

Exemple niveau 4 => Service voiturier, rendez-vous au parking ou récupérez le chauffeur à la porte

Autonomie niveau 5

Ce niveau d’autonomie n’existe que dans le système européen—même s’il n’a pas de valeur normative– Consiste en un système avec une capacité d’auto-conduite complète et permanente où les humains n’interviendront à aucun moment, sauf pour indiquer leur destination et se laisser transporter. Ce niveau d’autonomie diffère des niveaux précédents en ce que « déterminisme de la machine‘, un concept qui permet aux systèmes Ne suivez pas les ordres humains s’il est considéré comme anormal, imprudent ou dangereux ou initiative Basé sur les mesures de ses capteurs. Ainsi, dans certains cas, les systèmes automobiles peuvent effectuer des actions non demandées par le conducteur, voire refuser d’effectuer des mouvements qui pourraient mettre en danger le véhicule ou ses occupants (comme ouvrir la porte sur l’autoroute).

⇒ Exemple Niveau 5 : La voiture Google roule toute seule et n’a même pas de volant !

L’évolution de la réglementation

L’état actuel de la technologie peut faire bien plus que les fonctions d’assistance à la conduite actuellement disponibles dans nos véhicules modernes.Mais voilà : la réglementation interdit aux véhicules de remplacer la prise de décision humaine dans l’environnement de conduite et l’imposeLes gestes du conducteur surpassent toujours les analyses prédictives de la machineL’état actuel de la réglementation sur la conduite autonome n’autorise donc guère plus que le niveau 3 de conduite autonome (dans de rares cas, comme les fonctions de voiturier), et restreint la plupart des usages à des niveaux inférieurs. Selon l’article 8 de la convention de Genève de 1949 et de la convention de Vienne de 1968 (dont la France est signataire), les règles actuelles stipulent qu’il doit y avoir un conducteur dans la voiture et qu’il doit y avoir une liaison mécanique entre le conducteur et le véhicule. Le train roulant de la voiture. Elle n’autorise donc pas, en principe et en l’état actuel de la réglementation, la circulation des véhicules autonomes de niveau 3 et de niveau 4.

Il faut donc changer ces traités internationaux avant de pouvoir espérer pouvoir s’asseoir sur le volant en toute légalité.